Référencé parmi les événements engagés, soutenus par Engie dans le cadre du partenariat FFVoile x Engie, la Ligue Nationale de Voile a pris, cette année, à La Rochelle une nouvelle dimension. Présente aujourd’hui sur le bateau-ponton, l’association Echo Mer est l’un des reflets de cet engagement auprès du plus grand nombre.
Déployé en 2025, le nouveau partenariat entre la FFVoile et Engie vise à sensibiliser les pratiquants et notamment les nouvelles générations à la préservation de leur terrain de jeu. Pour ce faire plusieurs événements ont été identifiés et soutenus dans leurs démarches visant à limiter leurs impacts. Dans cet objectif, La Rochelle Nautique a déployé de nombreuses initiatives (lire par ailleurs) et a invité l’association Echo-Mer.
Depuis 2001, Echo-Mer, association environnementale de Charente-Maritime, s'engage pour limiter les impacts de la pollution engendrée par l'Homme sur la nature. Créateur d’animations pédagogiques, de conférences de sensibilisation et spécialiste de la revalorisation de matières, l’association agit pour la protection du milieu marin et pour un avenir plus durable.
Initialement spécialisée sur les matières ayant un lien avec l’univers marin, Echo Mer a été, il y a 25 ans, une des premières associations à revaloriser les voiles. Une pratique devenue plus courante aujourd’hui.
« L’objectif de ma présence aujourd’hui, c’est de sensibiliser mais surtout de démontrer qu’il est toujours possible de valoriser les matières en les sortant du circuit des déchets. Pour cela, j’ai pris l’exemple du néoprène qui est une matière difficile à recycler et j’ai mené un atelier lors duquel nous pouvions fabriquer un étui à lunettes. Cela se pratique assez facilement avec quelques points, précise François Gilles animateur de l’atelier du jour. Les seules limites sont la dextérité et l’imagination. »
Depuis Echo-Mer a ouvert son savoir-faire à d’autres matières telles que le liège. Chaque année, 3 milliards de bouchons en liège sont utilisés en France, ce qui représente près de 10 000 tonnes de déchets de liège. Une matière qui a pourtant de nombreuses qualités, notamment isolantes, que Echo-mer exploite avec un atelier ESAT de Royan et qui est ensuite adressée à des entreprises du BTP.
« Echo-mer est une association écoresponsable, mais également solidaire puisque nous faisons travailler un ESAT qui emploie des personnes éloignées du marché du travail ou en situation de handicap. Le liège ou le néoprène sont des matières que nous traitons comme les voiles ou bien les poches ostréicoles. Ajoute François Gilles. »
Un circuit de revalorisation qui nécessite un travail important de collecte, aujourd’hui facilité grâce à des accords avec les déchetteries du département et une convention avec La Poste qui profite de ses tournées pour collecter.