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Régates Royales : Un final en apothéose dans les petits airs

Malgré une météo pas toujours complice, avec deux journées sans courses, pour cause de trop ou pas assez de vent, cette 46ème édition s’est achevée samedi 28 septembre en apothéose pour les séries encore en lice, dont nombre d’équipages étrangers trustant la moitié des trophées.

Vendredi soir, les couche-tard déambulant sur le quai Saint-Pierre où est installé le village des Régates Royales, peuvent aisément vérifier que le mistral annoncé est bien là. Ce vent d’Ouest a sauté les collines environnantes, notamment le Cap Roux, et souffle fort. Mais samedi matin, il a perdu de sa vigueur, et menace même de totalement s’éteindre à l’heure du déjeuner. Inspiré, le comité de course des Classics avance l’heure des courses. Dans un zéphyr d’une petite dizaine de nœuds typique de la rade de Cannes, les départs s’enchaînent parfaitement.

Les tacticiens spécialistes du petit temps s’en donnent à cœur joie, car ce vent de terre est « shifty », comprenez oscillant tant en force qu’en direction. Un ancien champion de voile, qui écume la rade de Cannes depuis plus de 60 ans est formel : « le vent va se casser la figure vers midi. Les concurrents vont régater dans la pétole (vent très faible voire absent) avant la renverse d’Est. » A midi et demi-pile, les spis pendouillent, et les bateaux n’avancent plus en direction de la bouée mouillée à proximité des îles de Lérins. Dans ces conditions, la règle est de ne pas s’énerver, de se déplacer tel un félin, et de s’avancer dans le bateau afin de soulager la voute pour limiter la trainée. La suite donne raison à notre spécialiste qui n’a nul besoin de logiciels de routage et autres cartes météo pour décrypter et prévoir le vent. Cette 46ème édition s’achève dans une météo estivale et une légère brise.

Après une bière fraîche et avant la remise des prix, nombre d’équipages vont checker (vérifier) les gréements et les voiles avant la course de ralliement organisée dimanche par le Yacht Club de France, club allié du YC Cannes, entre la capitale du cinéma et Saint-Tropez.

Enfin, belle initiative que celle de l’Association SOS Cancer du sein, dont la devise est « soutenir, œuvrer, sensibiliser », ainsi que des organisateurs des Régates Royales, et notamment Karine Grené du YCC, de permettre à plusieurs femmes vêtues de rose aux couleurs de l’Association, d’avoir pu embarquer auprès d’équipages volontaires lors de cette dernière journée.

 

Et les vainqueurs sont :

 

  • Big Boats : Mariska/D. Poljask (GER)
  • Epoque Aurique : Oriole/J.C. Eguiagarray (ESP)
  • Epoque Marconi (EMA) : Comet/M. Marciano (GBR)
  • Epoque Marconi (EMB) : One Wave/W. Borel (FRA)
  • Classic Yachts : Arcadia III/B. Ricciardi (FRA)
  • Classic Yachts Cruiser : Argymne 3/J. Poissonier (FRA)
  • Classic Race : Matredo/PA. Rafael (ARG)
  • Modern Classic : Largo/H. Olicier (FRA)
  • Tofinou : Pitch/P. Riboud (FRA)
  • Dragon :Tal/A. Loginov (UAE)
  • 5,5 M : Beta Crucis/M. Cross (AUS)
  • 12 MJI : Crusader/R. Matthews (GBR)

 

Crédit obligatoire : D. Ravon/YCC/Canon France.